Articles
Mais qui a encore le temps de lire des articles de plus de 15 mots ? Vous apparemment. Bonne lecture !
SCIENCE -
CONNARDUS AUTODESTRUCTUS : quelle est cette espèce invasive qui menace l'humanité ?
Alors que l'IPBES vient de publier un rapport sur les espèces exotiques envahissantes, un groupe de chercheurs de l'université du Texas rend à son tour les conclusions d'une étude, pour le moins inquiétante, sur une espèce qui pourrait faire disparaitre l'Homo Sapiens en quelques dizaines d'années. Les conclusions sont sans appel : "Le Connardus Autodestructus est bien mieux adapté à un milieu toxique que son cousin l'Homo Sapiens, et son aire de répartition est déjà très répandue." Son comportement tend à rendre les écosystèmes de plus en plus pollués et invivables, pour proliférer au détriment de la survie d'Homo Sapiens.
"Le Connardus Autodestructus est bien mieux adapté à un milieu toxique que son cousin l'Homo Sapiens"
"On pense que le Connardus Autodestructus ne se rend pas compte qu'il ne survivra pas non plus, mais c'est justement ça qui en fait une espèce à la fois fascinante et extrêmement dangereuse : elle n'a pas de limite, aucune capacité de remise en question, et un goût impressionnant pour les émissions de carbone foncièrement inutiles."
Le phénomène ne serait pas nouveau, et pourrait être daté précisément à "la nuit des temps" d'après les scientifiques. Toutefois on note une accélération inquiétante, avec un forte croissance du nombre d'individus à l'échelle mondiale, favorisée par la diffusion plus rapide et sans frontière des idées même les plus stupides grâce aux nouvelles technologies.
"Le Connardus A. ne se rend pas compte qu'il ne survivra pas non plus, et c'est ça qui le rend fascinant et dangereux à la fois"
Si en apparence le Connardus Autodestructus est en tous points semblable à l'Homo Sapiens, ne vous y méprenez pas : "On observe une sorte de mimétisme mertensien, c'est-à-dire une stratégie qui consiste à prendre l'aspect d'une espèce moins dangereuse pour tromper sa cible", nous explique Kira Babler, spécialiste en étude du comportement des espèces invasives.
La rédaction a toutefois noté quelques conseils pour vous y repérer :
lancez une discussion sur les causes et les responsabilités du changement climatique, et vous serez rapidement fixé sur la nature de l'individu en face de vous : s'il vous explique que lancer de nouvelles exploitations de pétrole est une bonne chose pour pouvoir engager la transition écologique grâce à la croissance verte, ne perdez pas une seconde et mettez vous à l'abri ;
le fameux déni "on s'est toujours adapté" est un cri assez caractéristique de cette espèce également.
Des foyers d'invasion particulièrement critiques ont été étudiés, notamment dans le secteur de Dubaï. Bien entendu, le Connardus Autodestructus n'a pas attendu internet pour exister et se développer, "mais là quand même, on atteint des sommets de nuisance" s'alarme le rapporteur du groupe de recherche.
Alors, l'Homo Sapiens bientôt la star des espèces protégées du Zoo de Beauval après le panda ? Il y a fort à parier que la foule ne sera pas au rendez-vous pour voir ça.
Black Friday : Le gouvernement incite à la dépense pour sauver le climat
Alors qu’un décret visant à prévenir les conflits d’intérêts empêche désormais l’ensemble des ministres du gouvernement d’Elisabeth Borne de s’occuper des sujets liés à la transition écologique, l’exécutif s’affaire pour soutenir la consommation à l’occasion du Black Friday.
« Il ne faut pas politiser les fêtes commerciales », estime le Président Emmanuel Macron, qui a par ailleurs annoncé que l’intégralité des recettes publicitaires de sa dernière vidéo Youtube, dans laquelle il se livre à un concours d’anecdotes sur les mesures écologiques adoptées durant son quinquennat, seront reversées à une association de défense du greenwashing ou à un think-tank.
Lui emboitant le pas, le ministre des économies Bruno Lemaire a annoncé une prolongation exceptionnelle de la ristourne sur le carburant afin d’aider les Français à se rendre dans les zones commerciales situées en périphérie des villes. « J’encourage les Français à épuiser leur crédit carbone avant la fin de l’année fiscale », a ajouté Bruno Lemaire : « Ce qui n’est pas dépensé sera définitivement perdu ! ». Goguenard, Emmanuel Macron invite les Français à profiter de leur sortie shopping pour se rendre chez McDonald’s, qui abandonne progressivement les emballages jetables en carton au profit d’une innovation révolutionnaire : la vaisselle.
« Ceux qui aiment rouler ET se faire rouler peuvent bien sûr utiliser la bicyclette pour aller éco-surconsommer dans les boutiques des centres villes à l’occasion du Black Friday et de la Cyber Week », précise Clément Beaune le ministre des transports. Enfin, les Français résolus à ne rien acheter en novembre au motif qu’ils ont déjà tout pourront tout de même s’engager pour soutenir la croissance du PIB en faisant un don à l’entreprise de leur choix, sans aucune contrepartie. Un don défiscalisable à hauteur de 60 % : « Donner de l’argent aux entreprises sans rien exiger en retour, c’est un peu ce que fait déjà le Gouvernement avec la pérennisation du CICE ou le crédit impôt-recherche », a sobrement commenté Agnès Pannier-Runacher, ministre en transition vers le secteur privé.
Seul Christophe Béchu, qu’on surnomme le ministre « en mode avion » tant il paraît déconnecté des enjeux écologiques dont il a pourtant la charge, semble un peu sceptique devant l’enthousiasme de ses collègues. « Ce qui m’inquiète vraiment, c’est le retour des mathématiques dès la classe de Première : imaginez un peu le chaos si chaque Français était en mesure de calculer précisément l’écart entre le discours et les actes du gouvernement en matière d’écologie… ». En signe de protestation, Christophe Béchu s’est collé les mains à la glue sur la table du Conseil des ministres. En vain, celle-ci était recouverte d’une nappe. « Je ne vais quand même pas jeter de la soupe sur le portrait du Président pour me faire entendre », déplore le ministre déchu.
Paris : transformez votre chambre de bonne de 6m2 en tiny apartment !
Transformer sa chambre de bonne en 6 m2 en une séduisante aubaine pour celles et ceux qui veulent réduire leur impact carbone ? C’est la fabuleuse idée d’Engueran, qui a eu la lumineuse et juteuse idée de s’inspirer des tiny house pour proposer son parc immobilier aux parisiennes et aux parisiens qui souhaitent s’engager dans un mode de vie plus écologique.
Engueran, propriétaire parisien, est un jeune homme qui s’est fait tout seul, en travaillant d’arrache-pied pour entretenir le parc immobilier hérité d’une partie de sa famille. Cet homme d’affaires besogneux est en effet à la tête d’une dizaine de biens intra muros, et en avait assez de voir défiler les files de locataires potentiels. “Ces gens se présentaient à chaque fois avec des dossiers trop gros, pour habiter dans des petits logements trop polluants ; typiquement un truc de pauvre”, commente notre businessman.
Engueran n’a pas démérité : avec quelques matériaux et un peu d’huile de coude, il a réaménagé ses chambres de bonnes en espaces cozy, mieux isolés et parfaitement écologiques – un régal pour les yeux. “Ensuite, je suis bien évidemment passé aux tiny dossiers : une simple lettre de recommandation de la Banque de France, une autre du Trésor Public, et c’est parti !”, se réjouit-il.
Hélas, notre petit patron a vite déchanté : “aucun locataire potentiel ne pouvait fournir ses documents… c’est bien l’administration française, ça, encore !”. La solution a donc été toute trouvée : ces tiny apartments sont désormais accessibles à la location sur Airbnb. Pourquoi ? “Pour dépanner celles et ceux qui souhaitent faire l’expérience parisienne comme de vrais parisiens”, assure Engueran. Une idée inspirante, qui devrait faire… des petits !
📺 Low-washing : les 4 startups low-tech qui vont changer le futur
La Startup Nation n’a pas dit son dernier mot face au changement climatique ! De plus en plus de jeunes entrepreneurs, issus de grandes écoles, décident de bifurquer pour créer des entreprises à impact. Un business model solide, des levées de fonds planifiées pour pouvoir tenir plusieurs années, et une cause à défendre : voilà le credo de ces jeunes espoirs de la nation ! Car oui, parfaitement, on peut être ambitieux et engagé.
Beaucoup de communication et peu d’impact : un secret bien gardé.
Et la tendance pour les années à venir ? La rédaction de MA a enquêté dans les meilleurs incubateurs. La mouvance à ne pas manquer c’est, clairement le Low-Tech. "On a misé pendant longtemps sur le big data et l’AI, mais c’est fini on voit bien que ca ne sert qu’à alimenter le metaverse. Maintenant on veut du concret, du palpable", nous confie Amaury, jeune startuper qui a fondé la startup MyMiniBox avec son colocataire de classe prépa. Et d’ajouter, goguenard : "si à 25 ans t’as pas fait une levée de fonds, t’as raté ta vie !"
La low-tech c’est le parfait compromis pour l’innovation, car très peu gourmand en investissement lorsqu’il s’agit de prototyper. "A part les post-it, on n’a pas trop de frais. On fait beaucoup de récup et on bricole avec un fablab associé à l’incubateur. Finalement le plus gros morceau du budget, c’est la communication. Parce que lever des fonds ça ne se fait pas tout seul : cette année, on a fait une première levée pour payer l’agence web design et la com’ de la seconde levée de fonds", précise Amaury.
Notre sélection des 4 innovations Low-Tech à ne pas manquer :
#1 Le Co-phoning : la jeune startup parisienne SmartKabin lance une idée disruptive qui devrait révolutionner le monde de la téléphonie mobile. Elle propose un smartphone partagé, disponible dans la rue, attaché à un cable pour être sécurisé et toujours chargé, et protégé dans une petite cabine fermée en cas de pluie. “Avec le co-phoning, on réduit le besoin de posséder un smartphone individuel”. Il suffira d’un paiement sans contact ou d’un compte en bitcoins pour payer ses appels directement à la borne dans la cabine.
#2 Le MiniNet : le projet MyMiniBox révolutionne l’accès à internet en le rendant éco responsable et peu gourmand en énergie. Il s’agit d’un petit terminal permettant d’aller sur internet a très basse vitesse, avec un clavier intégré et un écran économe en énergie car en noir et blanc. La recherche se fait par #3615, comme par exemple #3615Ulla ou #3615laposte.
#3 Le minimalisme audio : un ancien Product Manager de Spotify veut révolutionner le marché et lance la Kseven : un petite cartouche contenant une bande magnétique peu énergivore, qui permet de stocker une playlist limitée à 12 titres de musique. Un second projet serait en cours pour développer la Krtouche, qui permettrait de jouer à un jeu vidéo hors connexion, suite aux préconisations du gouvernement : stay tuned – ou plutôt stay disconnected !
#4 Le co-streaming ou la vidéo conviviale : la jeune startup LumiR propose de ramener la convivialité au centre des soirées Netflix. Le but : créer du lien et diminuer la consommation d’énergie en n’ayant qu’un écran pour plusieurs personnes réunies dans la même pièce. Grâce à son application mobile dédiée, vous pourrez mettre en pause ou partager des commentaires en direct. Le bonus : envoyez des emojis popcorn à vos amis durant votre série !
🚙 Pollution : laisser son moteur allumé quand on est garé rend-il con ?
C’est une véritable bombe révélée par une étude pilotée par le CNRS, et vérifiée par un sondage Ipsos paru dans la foulée : le fait de laisser tourner le moteur de sa voiture, pendant qu’on est stationné pour aller faire une course, serait en fait l’apanage de ce que les socio-anthropologues appellent pudiquement des “connards”.
En observant ce comportement, les chercheurs ont également essayé d’interrompre les personnes qui laissaient leur moteur allumé, afin d’étudier leurs réactions. Dans plus de 86% des cas, trois types de réponse identiques revenaient inlassablement : “ça va j’en ai juste pour cinq minutes”, suivi par “et alors qu’est-ce que ça peut te foutre ?”, puis “tu vas faire quoi hein ?”.
D’après les chercheurs, qui ont poussé l’analyse des populations lors de cette étude, ce comportement serait majoritairement le fait d’hommes – posant une nouvelle fois la question du genre, telle que d’ores et déjà soulignée pour ce qui concerne la consommation de viande ou l’attachement à la figure paternelle du barbecue, notamment.
Irrités par cette étude scientifique, de nombreux hommes ont publié des photos de leurs pots d’échappement sertis de fumée noire, pour prouver que le CNRS avait tort. S’attaquant à cette étude en parlant de *fake science*, ils ont réussi à prendre d’assaut les réseaux sociaux avec le hashtag #CracheTaFumée
Il réussit à assaisonner du tofu : une première mondiale
C’est à Limoges que Gaspard, 36 ans, a réalisé l’impensable. « Je ne sais même pas si je pourrais le refaire, j’ai juste pris ce qui me tombait sous la main pour faire genre je cuisine, et… voilà ». En quelques dizaines de minutes, cet homme a en effet réussi à assaisonner correctement du tofu, alors même qu’il n’y croyait plus.
« En vrai, ça fait des mois que ma copine essaie de me faire apprécier le tofu ; quand elle le faisait, c’était trop bon, mais de mon côté je n’arrivais pas à le cuisiner. C’était toujours fade quoi, je comprenais pas pourquoi ». Mais peu importe : Gaspard n’allait pas se laisser décourager. Si sa compagne, ainsi que des millions de personnes à travers le monde y arrivaient, alors pourquoi pas lui ?
« Au début, j’ai pensé aller en Asie pour voir comment ils faisaient, mais c’était pas bon pour l’empreinte carbone. Alors j’ai commencé à essayer de mettre des trucs normaux dessus, genre de la moutarde ou de la mayo ». Des essais peu fructueux qui font failli faire abandonner Gaspard – et le faire succomber à une bavette saignante.
Fort heureusement, ce limousin, développeur web de profession, a persévéré. En devenant le premier homme français à assaisonner du tofu de manière correcte, il permet enfin au pays de Paul Bocuse de se hisser, plusieurs centaines d’années après d’autres nations, au rang des pays qui ont réussi à apprivoiser les particularités gustatives du tofu. Gaspard songe désormais à s’attaquer au seitan, pour le plus grand bonheur de ses proches.
🔴 TENDANCE - Vous en avez assez de l'écoanxiété et de ces écolos en colère qui feraient mieux de proposer des actions concrètes ? Venez avec nous, à la rencontre de ces français qui choisissent l'éco-sérénité
Un sentiment nouveau.
Depuis quelques années, un nouveau phénomène fait son apparition : l’éco-sérénité. Depuis la parution en août dernier du premier volet du sixième rapport du GIEC, ainsi que des deux autres volets qui seront rendus publics au premier trimestre 2022, ce nouveau phénomène a déferlé sur la population. Mais qu’entendons-nous au juste par ce terme ? La rédaction est partie à la rencontre de ces français qui voient le verre à moitié plein et choisissent d’être éco-sereins 😊!
Késako ?
Le terme éco-sérénité est bien évidemment la contraction d’« écologie » et de « sérénité », une confiance et un calme d’esprit sans failles. Le monde médical s’intéresse de près à cette notion ; ainsi, le chercheur John Kingsley, du Cambridge Institute for Medical Research, tente de la faire reconnaître par l’OMS (organisation mondiale de la santé) et de l’intégrer dans les dictionnaires européens pour l’année 2024. Mais comme à leurs habitudes, les écolos manifestent massivement pour lutter contre la reconnaissance de cette ingéniosité. Force est de constater que l’éco-sérénité est plus légitime que l’autre (dont on ne prononcera pas le nom mais que vous connaissez sûrement).
« Le réchauffement climatique me rend confiante ».
De nouveaux médias s’emparent de ce nouveau terme "à la mode" (nous étions les premiers), et nous avons décidé d’interroger 3 personnes qui assument leur éco-sérénité, à commencer par Mireille Hamon, jeune retraitée de La Tranche-sur-Mer :
“Le réchauffement climatique me rend confiante. Il apportera des emplois dans le secteur touristique, car avec ces degrés en plus, les côtes vont être assaillies de toutes parts et c’est bon pour l’économie locale, les commerces. En plus, j’adore les glaces artisanales de la Tranche ! J’ai déjà des problèmes aux reins, si en plus je dois me faire de la bile pour la planète… J’aime être positive quant à l’avenir, les jeunes de demain feront ce qu’il faut j’en suis sûre. L’éco-sérénité, c’est l’assurance que tout ira bien.
C’est avec un cornet glace pistache-framboise que nous repartons de la Tranche-sur-mer, direction Bordeaux à la rencontre de Pierre-Yves Meunier, jeune entrepreneur acharné :
“Cela fait maintenant 2 ans que j’ai créé mon entreprise de livraison de cannelés salés. En hiver, je dois chauffer mon entrepôt de 500m², et avec le réchauffement climatique, moins de factures… salées ! Je vais enfin pouvoir dégager du bénéfice et me payer des vacances à Fuerteventura aux frais de la société. Je suis éco-serein, car je pourrai continuer à faire des barbecues 3 fois par semaines, 56 semaines par an et ce, sans culpabiliser ! Un véritable bénéfice bien-être, que j’essaye de partager avec mes potes et mes proches.
« Comme ça, la nature sera à l’abri ».
Afin d’approfondir notre enquête, nous sommes aussi allés en Lorraine, afin d’interviewer Arnaud Muller, maître nageur et moniteur de ski, qui nous reçoit à la piste de ski artificielle d’Amnéville-les-Thermes :
“Je vais continuer d’enseigner pépouze en piste couverte et climatisée sans problème ! Il n’y a déjà presque plus de neige dans les Vosges ! En plus ça devenait compliqué et cher pour moi d’y aller avec mon énorme SUV. Et comme ça, la nature sera à l’abri.
Après quelques descentes (de pistes), nous retrouvons Arnaud, toujours aussi souriant: “Si je suis anxieux ? Absolument pas. Après une longue introspection, j’ai décidé d’avoir confiance en l’avenir. Quand bien même il n’y a plus de neige sur les massifs français, le cœur de la montagne battra en moi, à jamais.
Nous quittons la Lorraine avec un petit pincement, marqués par cette remarquable remise en question. En d’autres termes, même s’il est aujourd’hui difficile d’établir un profil type de personnes éco-sereines, il semblerait qu’elles aient un point commun : l’amour de la vie. Les gens disent qu’en restant optimiste, on est plus heureux et en meilleure santé. Et ce n’est pas nous qui le disons, mais Meredith dans la série Grey’s Anatomy.
Vous souhaitez échanger sur l’éco-sérénité ? Pour en savoir plus appelez le 336 6636363 et dites éco-serein (tarification: 333€ / appel + prix d’un appel local).
🔴 ECOLOGIE - Soyez croissant, pas décroissant ! Découvrez nos 10 astuces pour polluer plus, et polluer mieux.
Vous aussi, vous en avez marre des injonctions écologiques et de ces khmers verts qui font tout pour nous empêcher de kiffer la vie ? Vous avez envie qu’on vous fiche enfin la paix, et de pouvoir vivre votre vie sans prise de tête ? Alors n’hésitez pas à adopter ces 10 astuces très simples, qui vous permettront de polluer sans vous soucier du réchauffement climatique !
On se met enfin au SUV et on arrête cette ridicule mode du vélo, s’il-vous-plaît ! Un SUV certes, mais pas n’importe lequel. En dessous de 2 tonnes (le poids de la voiture, pas le budget carbone), ce n’est pas une voiture digne de ce nom. On veut du lourd, que diable !
Stop à la tendance végane : personne n’aime les épinards. On s’assume et on opte donc pour la viande, rouge bien sûr, sinon ça ne compte pas. En bonus, n’hésitez pas à publier une photo de votre plat sous un post vegan/végétarien, ou à commenter “hum bacon” : avec un peu de chance, ça les motivera à changer leurs habitudes et à manger également de la viande.
Votez en fonction de vos sous ! Par nos achats et notre mode de vie, nous avons la possibilité d’influencer le monde qui nous entoure. Pour paraphraser Coluche, “il suffirait que les gens n’achètent plus pour que ça ne se vende pas**”**. En clair, ne vous plaignez pas qu’il y ait de plus en plus de produits vegan au supermarché, alors que vous avez vous-mêmes déjà acheté du lait d’avoine (qui boit ça en 2022 ? Non mais allô quoi !).
Vélo et marche, il faut qu’on en parle ! Ces deux moyens de transport détruisent l’économie et usent inutilement vos articulations. Soyez un bon citoyen, relisez le point 1, et lâchez votre bicyclette. De toute façon, on est d’accord que sur un vélo, on a tous zéro style. Et puis c’est plus facile de voler une bicyclette qu’un SUV, non ?
N’en déplaise aux bobos-écolos, l’avion c’est l’avenir ! Pour un week-end shopping à New York ou pour des vacances dignes de ce nom en all inclusive aux Seychelles (dépêchez-vous d’en profiter avant la montée des eaux), il n’y a rien de tel. Avec son bilan carbone catastrophique, l’avion est LE transport par excellence. Astuce : si vous voulez avoir un impact encore plus important, alors oubliez les avions de lignes… et optez pour le généreux jet privé.
Le pétrole, c’est l’énergie de demain ! On arrête avec les éoliennes et toutes ces bêtises. Des gens se battent et sont morts pour le pétrole, alors la moindre des choses serait de leur faire honneur : c’est une question éthique. Alors allez-y, faites des plein d’essence, roulez le plus possible et éclatez vous. Les dinosaures ne sont pas morts pour rien, après tout !
Les pailles en bois et les couverts en bambou, on en a marre. C’est pas pratique, et en plus c’est biodégradable (beurk). Vous faites confiance à un truc qui se dissout dans la terre vous ? Non, revenons aux bases : le plastique à usage unique, c’est encore la plus inventive des solutions. Fruit du génie humain et du progrès technique, il peut se jeter n’importe où, sur terre comme en mer. Une belle façon de marquer votre territoire !
Oubliez le pull en hiver, l’humanité n’a quand même pas traversé tous ces siècles de disette pour se les geler en février ! Alors hop, on chauffe à fond, on chauffe partout, on chauffe même la piscine de la maison secondaire 5 jours avant votre arrivée pour avoir une eau à 25°C dès le premier jour des vacances de printemps, et on n’hésite surtout pas à ouvrir la fenêtre pour coupler la sensation de chaleur avec un petit courant d’air frais bienvenu. Et surtout, oubliez la rénovation énergétique de votre logement : beaucoup de travaux, de bruit et de saleté pour rien.
N’écoutez pas les esprits chagrins qui vous font la leçon sur le gaspillage d’eau. Tant qu’il y en a dans le robinet, ne vous privez surtout pas ! Après tout, nous payons pour ce service et sinon, il y aura bien une boîte qui inventera une technologie pour pomper l’eau de mer et la dessaler. Ce n’est pas pour rien qu’on appelle la Terre la “planète bleue” après tout : servez-vous, y en aura pour tout le monde – enfin surtout pour nous !
Vous n’avez quand même pas trimé toute votre vie pour vous priver. Si l’un de vos appareils commence à présenter des signes de faiblesse, hop, on jette ! Stop au recyclage, au reconditionnement et à toutes ces modes : les décharges existent, ce n’est pas pour les chiens. Achetez le plus possible de produits neufs, car c’est bon pour l’économie et pour l’emploi. Soyez croissant, pas décroissant !
Et surtout n’oubliez pas : chaque tonne compte !
🔴INTERNATIONAL - le #Qatar boycotte #TotalEnergies pour abus d'écologie ; pour la pétromonarchie du Golfe, l'entreprise française, dirigée par Patrick Pouyanné, a beaucoup trop verdi son activité.
Le Qatar ne veut plus avoir affaire aux compagnies pétrolières qui se détournent des énergies fossiles. Suite à cette décision, les autorités ont dressé la liste des entreprises pétrolières à punir, dont fait partie TotalEnergies.
Dans ce petit Etat de la péninsule arabe, on goûte peu la vogue des énergies décarbonées, et encore moins le fait que les plus grandes entreprises pétrolières mondiales se détournent des énergies fossiles pour plaire aux consommateurs, aux écolos et aux bobos. TotalEnergies joue en effet un jeu dangereux : l’entreprise a annoncé investir environ 3,5milliards d’euros dans les renouvelables et l’électricité en 2022. En outre, l’entreprise estime également que le gaz représentera 50 % de leur mix de vente à horizon 2030, laissant ainsi très peu de place au pétrole. En plus de cela, TotalEnergies compense l’empreinte carbone de sa relation client, en mettant en place l’e-facture pour éviter l’usage du papier – et lorsque l’entreprise a annoncé éteindre l’éclairage intérieur après fermeture des bâtiments, ce fut la goutte de pétrole qui a fait déborder le baril.
Abdullah Bin Hamad Al-Attiyah, dirigeant de Qatar Petroleum et ministre qatari de l’Énergie, s’explique : “nous sommes très déçus des agissements de TotalEnergies et de leur dirigeant. Qu’ils ne tiennent pas leur promesses ne nous étonne guère ; cependant, je pensais que Patrick Pouyanné serait fidèle à ses valeurs. De plus, ils camouflent une partie de leur bilan carbone en omettant le scope 3. Pour une compagnie pétrolière, ce serait comme admettre qu’ils ne sont pas fiers de leur activité et des émissions qu’elle génère.”
L’intéressé est en effet très inquiet : les bénéfices de l’entreprise n’ont été que de 10,2 milliards d’euro au premier semestre 2022. “Je pensais que la situation en Ukraine nous permettrait de dépasser les 15 milliards”, se plaint Patrick Pouyanné, “et perdre l’alliance avec le Qatar est dangereux pour nos actionnaires. Il poursuit : « de plus, nous avions un partenariat de greenwashing, avec la construction d’une centrale solaire de 800 MW au Qatar. Je crois bien que, cette fois, j’ai poussé le bouchon un peu loin.”
Il ajoute : “Nous avons essayé de les récupérer en présentant tous les avantages du projet EACOP : ce sont tout de même plus de 34 Mtonnes CO2eq chaque année, un oléoduc chauffé enterré de 1 443 km, et des milliers de familles déplacées”. Hélas, malgré ces arguments solides, le ministre qatari de l’Énergie refuse : “en-dessous de 500gCO2eq/kWh, on ne peut plus l’autoriser, cela serait trop peu polluant.” Selon des sources sérieuses et concordantes, les entreprises Shell et la British Petroleum seraient également menacées.
🔴POLITIQUE - Laurent Wauquiez rend obligatoire les repas carnés sans légumes dans les cantines de la région Auvergne-Rhône-Alpes, en pleine polémique nationale sur le barbecue.
C’est un coup de tonnerre pour les habitantes et les habitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Leur président Laurent Wauquiez, membre du parti Les Républicains, vient en effet de décider d’imposer les régimes carnés dans toutes les cantines de sa région. Leur particularité : les légumes y sont désormais uniquement optionnels, afin d’encourager les enfants à sauvegarder le patrimoine gastronomique national.
« Il s’agit avant tout d’un geste pour la santé des enfants », précise le président de région dans un communiqué. « Plusieurs personnalités politiques ont, récemment, pris le parti de taper sur la viande : ce sont des emplois, des recettes de cuisine, des protéines et surtout un ciment important de socialisation, notamment chez les hommes. Il est temps que les petits garçons et les petites filles apprennent cela et qu’on cesse de leur farcir la tête avec des conneries et les estomacs avec des haricots verts ».
Le propos, résolument tranché, constitue un clin d’oeil à peine voilé à la polémique du barbecue qui a secoué le pays la semaine dernière, provoquant de véritables scènes d’émeute dans les jardins français – certains allant même jusqu’à avaler du charbon pour prouver leur attachement à ce mode de cuisson si prisé des français.
Laurent Wauquiez a également précisé, dans son communiqué, que le porc aurait une place de choix dans ces menus à la cantine. « Les rondelles de saucisson en entrée vont devenir obligatoires pour tous les enfants de la République », a-t-il affirmé, jusqu’à laisser entrevoir le retour du petit verre de pif en début de repas, pour détendre nos charmantes têtes blondes après une matinée en classe.
🔴EXCLU : Vous avez toujours rêvé de poser des questions au Réchauffement climatique ? La Rédac' de Malheurs Actuels l'a fait ! Une interview exclusive de notre rédaction, dont nous sommes particulièrement fiers.
Comme vous le savez, chez Malheurs Actuels, nous avons toujours à cœur de faire notre travail en allant au fond des choses. Nous avons donc choisi, pour vous, d’interviewer le Réchauffement climatique lui-même, que nous avons réussi à joindre via son compte twitter, malgré un emploi du temps surchargé (comme vous pouvez vous en douter). Le bougre s’est donc prêté au jeu des questions/réponses, que nous vous livrons aujourd’hui.
Malheurs Actuels : Tout d’abord, une première question pour briser un tabou récurrent : existez-vous vraiment ?
Le Réchauffement Climatique : Vous en doutez ? Regardez autour de vous. Toutes les bonnes choses que vous appréciez au quotidien sont là grâce à moi.
MA : Deuxième question, sans vouloir trop insister : est-ce vraiment l’humanité qui est à l’origine de votre formidable succès ?
RC : C’est pour cette raison que j’aime tant l’espèce humaine. Tout mon succès vous revient, je ne serai rien sans vous. C’est pour cette raison que je vous encourage chaque jour à continuer ainsi.
MA : Comment vous est venue l’idée de toutes ces catastrophes ? Pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours ?
RC : Un succès ! En effet, mon parcours est un succès ; il s’est construit à l’aube de la volonté des humains à vouloir kiffer leur vie. D’abord un succès discret ; jeune et inexpérimenté, j’étais un peu raillé, j’avoue en avoir un peu souffert mais cela m’a donné de la force. C’est ce qui m’a permis d’en arriver là, au top de ma confiance, en pleine bourre quoi. J’avoue avoir pris un peu le melon, mais que voulez-vous quand tout vous réussit… De plus, je sais que l’avenir sera encore plus beau. Mes meilleures années sont devant moi : je me bonifie d’année en année !
MA : Les leaders mondiaux tentent de tomber d’accord pour limiter votre activité. Qu’en pensez-vous ?
RC : De qui parlez vous ? J’ai beaucoup d’amis chez les décideurs. J’ai appris à les satisfaire, ce sont eux qui s’épanouissent le plus dans nos sociétés modernes. Maisons avec piscine et avec climatisation, plusieurs voitures dans le garage, avions privés pour se déplacer, Uber Eats quand ils ont faim, Airbnb pour se loger, Amazon pour se faire livrer une lime à ongle dans le quart d’heure, Aliexpress pour se faire livrer une sucette Pikachu qui aura fait le tour de la planète via des très beaux cargos (que j’aime vraiment perso). Bref, le bonheur même de nos sociétés. Je continue d’encourager ces pratiques et espère que d’autres, bien meilleures, auront lieu.
MA : Comment réussissez-vous à gérer la célébrité, et plus largement votre exposition dans les médias ?
RC : C’était dur avant, quand je n’étais invité qu’une fois de temps en temps sur Arte ! Maintenant je suis partout, et j’aime ça. J’ai un gros melon et espère qu’il va grossir encore, et je fais tout pour. Cependant, je ne dois pas me relâcher, car à la fin de l’été 2021 on m’avait déjà oublié et on doutait à nouveau de moi. Je me suis bien rattrapé cette année, j’ai bu quelques margaritas en moins et me suis plus concentré sur le travail. J’espère donc apparaître plus dans les médias dans les temps à venir.
MA : Vous êtes plutôt de gauche, plutôt de droite, ou plutôt apolitique ?
RC : J’aime pas les Verts, évidemment, mais même eux n’ont pas plus d’ambition que cela ; ils tentent de m’affronter en faisant des alliances bizarres quelquefois. Mais tout cela reste de la petite politique pour moi. Je ne parle qu’aux grands : Trump, Xi Jinping, Macron, Trudeau et tous les autres bien sûr.
MA : Quelles sont, en ce moment, les figures du climat que vous préférez ?
RC : Trump me manque.
MA : Comment faites-vous pour être tout le temps en forme ? Quel est votre secret ?
RC : Je ne mange que des plats à base d’huile de palme.
MA : Avec toutes ces années de recul, qu’est-ce qui vous rend le plus fier ?
RC : Toujours battre des records de températures.
MA : Dernière question : où vous voyez-vous dans 20 ans ?
RC : Fêter les 50°C en France.
🧂Gastronomie : Le sel récolté sous les tweets de Sandrine Rousseau bénéficie enfin d’une AOC. Les saulniers de Guérande, tout comme François-Régis Gaudry, reconnaissent sa qualité : "un petit goût de larme qui fait la différence".
C’est officiel : à partir de ce lundi, une nouvelle appellation d’origine contrôlée a été délivrée pour le sel récolté habituellement sous les tweets de la députée EELV Sandrine Rousseau. A Guérande, même les saulniers reconnaissent sa qualité, et le célèbre chroniqueur culinaire, François-Régis Gaudry, a récemment souligné « un petit goût de larme qui fait la différence ».
Cette annonce est assez logique. Depuis l’année dernière en effet, la quantité de sel déversée sous les tweets de Sandrine Rousseau par les masculinistes, les chasseurs, les comptes d’extrême-droite et les climatorelativistes dépasse les 18000 tonnes annuelles. Un chiffre impressionnant, qui avait par ailleurs poussé les saulniers de Guérande à envisager de porter plainte contre lesdites communautés productrices de sel, pour « concurrence déloyale ».
Tout est bien qui finit bien, puisque l’AOC permet de mettre un terme à cette querelle. Surpris par la nouvelle, l’Association Climatorelativiste de France, la Fédération Nationale des Chasseurs, la Confédération des Fragiles de la Testostérone, ainsi que le Club des Haters Souverainistes et Fachocompatibles n’ont pas souhaité réagir, malgré nos relances. En attendant, ce sont leurs larmes qui permettront désormais de servir officiellement d’assaisonnement. En espérant que Sandrine Rousseau continue de les faire pleurer.
🔴TENDANCE - le Collectif des Milliardaires pour le Climat a une solution pour faire face à la polémique sur les jets privés : le co-flying ! Découvrez cette tendance eco-friendly qui ravira à la fois Julien Bayou et Clément Beaune.
Voilà une idée qui risque de faire plaisir en même temps à Julien Bayou et à Clément Beaune – et qui provient justement des usagers des jets privés. En effet, afin de lutter efficacement contre les émissions de CO2, le récent “Collectif des Milliardaires pour le Climat” propose une solution originale et atypique. De nature foncièrement disruptive, le co-flying permettrait notamment de voler à plusieurs dans les jets privés et ainsi limiter les rejets de CO2.
Né d’une rencontre internationale dans un restaurant huppé de Dubai, le “Collectif des Milliardaires pour le Climat” s’est réuni à la fois pour défendre son droit à exercer et assumer son train de vie publiquement, tout en s’engageant afin de produire des initiatives capables de faire de la crise climatique un mauvais souvenir.
Devant la bronca concernant les vols en jets privés, ils ont trouvé une solution simple : le co-flying, qui permet de faire voler jusqu’à quatre milliardaires (accompagnés respectivement de trois personnes chacun) dans le même jet privé. Bien évidemment, les appareils doivent être réaménagés à cet effet, sans donner à leurs occupants l’impression de se trouver dans un lieu trop exigu ; néanmoins, il s’agit ici d’une prouesse à la fois simple et redoutablement efficace.
“Quand on y réfléchit, c’est un peu comme les vols long courrier traditionnels”, admet Tütt Foudmagöl, représentant européen du Collectif. “Sauf que l’appareil est plus rapide, que les distances sont plus courtes et qu’on peut faire des affaires tout en sirotant un bien meilleur whisky”, conclue-t-il avec enthousiasme. “Et en plus, on peut continuer de ruisseler partout sur la planète !” – une perspective qui a de quoi ragaillardir.
Une initiative louable, qui pourrait enfin faire taire les mauvaises langues qui s’arc-boutent sur la surveillance des vols en jet privé – et qui permettrait de donner du travail aux designers d’intérieur de jets privés, d’ores et déjà associés afin de proposer les nouveaux aménagements nécessaires afin d’équiper les avions.
🔴🥦SCANDALE - Prise en photo dans un restaurant vegan parisien à la mode, la ministre Agnès Pannier-Runacher contrainte de faire une prise de sang pour prouver « que moi aussi j'ai bien du cholestérol ».
C’est un nouveau coup dur pour le gouvernement, et non des moindres. La ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a en effet été prise en photo dans un restaurant vegan parisien à la mode, entourée d’autres convives (dont l’ancienne ministre Amélie de Montchalin). On y voit la ministre, apparemment souriante et décontractée, déguster un poke bowl végé (sic).
Devant l’ampleur du scandale, Agnès Pannier-Runacher a pris l’initiative de faire un test de taux de cholestérol, et ce dès le lendemain de la publication du cliché, en le justifiant par ces mots : “je veux montrer aux Français que, moi aussi, j’en ai”.
Interrogé par l’AFP, Christophe Béchu, ministre de la transition écologique, a assuré ne pas avoir eu connaissance de telles pratiques de la part de sa collègue, en admettant notamment ne pas savoir “ce qu’est un pokémon”.
Il se chuchote qu’Emmanuel Macron, visiblement agacé par cette nouvelle affaire qui éclabousse le gouvernement d’Elisabeth Borne, aurait eu cette cinglante remarque auprès de ses conseillers : “elle n’aurait pas pu bouffer une entrecôte, comme tout le monde ?”.
Une affaire qui risque en tout cas de provoquer quelques remous dans les semaines qui viennent, dans la mesure où la Fédération Nationale des Chasseurs, tout comme Interbev, ont déjà réagi par voie de communiqué de presse pour marquer leur désapprobation. Elisabeth Borne a promis de les recevoir à Matignon d’ici à la fin de la semaine.
🔴ACTU - Des arbres dans le metaverse pour lutter contre le changement climatique, c'est l'idée fabuleuse d'une startup texane. Et pourquoi pas lutter contre la sécheresse en créant des nappes phréatiques dans le metaverse ?
C’est une nouvelle qui fait déjà sourire les investisseurs de la tech et les activistes écologistes : une start-up texane, baptisée Climate4Good, a lancé le projet “A virtual planet for a dead planet” (une planète virtuelle pour une planète morte en français, NDLR). Le principe est simple et peut même paraître enfantin, puisqu’il s’agit de planter des arbres, afin de participer à la lutte contre le réchauffement climatique.
Pourtant, dans ce cas précis, il existe une petite astuce : en effet, ces arbres ne seront pas plantés dans nos villes ou nos campagnes, mais directement dans le metaverse, via d’ingénieuses lignes de code disséminées dans cet univers virtuel. Gary Gross, co-fondateur de Climate4Good, précise : “l’idée est d’encourager les entreprises installées dans le metaverse à agir concrètement pour le climat, et à les sensibiliser via un système d’achat de lignes de code qui leur permettront de planter des arbres virtuellement – plus besoin de s’embêter à le faire dans la vraie vie (IRL, NDLR) !”.
Autre particularité : ces arbres spéciaux pourront également s’acheter via des systèmes de NFT, ce qui les rend encore plus uniques. “Certes, le numérique pollue toujours un peu, mais quand au moins l’arbre virtuel ne coûte rien à entretenir – des coûts réels qui peuvent donc être réinvestis dans la protection de l’environnement, plutôt que dans son entretien”, souligne Gary Gross.
D’ores et déjà, le gouvernement français a salué cette avancée et annoncé faire une demande à Climate4Good afin de créer des nappes phréatiques virtuelles dans le metaverse, afin d’apporter une solution aux sécheresses récurrentes qui frappent le territoire national.
🔴🔎ENQUÊTE EXCLUSIVE - les écolos responsables du changement climatique : découvrez notre investigation du mois, avec d'incroyables et scandaleuses révélations sur un complot écologiste qui amplifie les bouleversements et lutte contre les solutions.
C’est une nouvelle qui risque de laisser quelques graines de quinoa entre les dents grinçantes des écologistes ; un faisceau d’indices de plus en plus important tend à montrer que le changement climatique serait exclusivement de leur responsabilité. Pire encore, les écolos seraient coupables non seulement d’avoir causé et amplifié ces bouleversements, mais de tout faire pour ne pas nous permettre d’atteindre les objectifs nécessaires à leur limitation.
Pour en arriver à cette conclusion, notre méthode d’enquête est simple : nous avons interrogé, de façon rigoureuse et vérifiable, des experts qui sont unanimes et parfaitement légitimes de par leur parcours professionnel. Jean-Luc Droitard par exemple, pharmacien à Dijon (et donc tout à fait qualifié pour parler d’environnement), nous confiait récemment que « bon, le changement climatique, faut voir, moi j’y crois pas trop à toutes ces conneries » et que « et puis on sait que c’est les gens qui foutent le feu pour racheter les terrains après et faire construire ». Une analyse qui fait froid dans le dos.
Une parole qui se libère
Bien avant la sécheresse de l’été 2022, l’un des représentants les plus respectés des chasseurs en France avait par ailleurs levé un lièvre dans une émission de débat télévisé bien connue ; il avait pointé un risque de manipulation électoraliste en relevant que comme par hasard, dans l’entre-deux tours, le thème du réchauffement climatique avait émergé… comme pour favoriser le vote NUPES. Or, au sein de la NUPES, on retrouve le partie Europe Ecologie les Verts, soit les écolos français : une coïncidence plus que troublante.
Plus récemment, un tweet publié par un internaute lambda, mais qui s’y connait vraiment en biodiversité de par sa belle-sœur qui lui avait proposé de regarder une vidéo Youtube « assez dingue », montrait notamment que le réchauffement climatique ressemblait non seulement à un véritable hoax médiatique – mais qu’en plus les autres planètes du système solaire subissaient des réchauffements et des refroidissements climatiques nettement supérieurs. Cette révélation, qui épaissit le mystère des liens entre écologie et réchauffement climatique, ne saurait nous laisser de marbre.
Enfin, un célèbre animateur de télévision, connu pour ses références sérieuses en matière de vente de dentifrice et de publicité pour une célèbre marque de livraison de repas à domicile, rappelait que ce sont les écolos, en France et ailleurs en Europe, qui feraient tout pour empêcher la mise en place de politiques énergétiques qui permettraient de lutter efficacement contre le changement climatique.
Des indices embarrassants
Mais cette parole d’experts n’est rien face à l’effondrement de la société promise par les écolos, qui font tout pour rendre nos enfants malades, au point même de les faire militer dans des mouvements comme Alternatiba, Les Amis de la Terre ou (pire !) Greenpeace. Un rappel au sujet duquel s’alarme un célèbre urologue, fondateur de site internet et chef d’entreprise, et par conséquence spécialiste de ces questions.
Une jeunesse manipulée, une véritable peur panique qui se diffuse petit à petit dans la société, et des écolos qui, comme par hasard, font tout pour empêcher des politiques climatiques ambitieuses au niveau européen : difficile de ne pas y voir un intérêt délibéré – voire, pire, un complot vert qui viserait à détruire nos sociétés démocratiques.
Un complot qui n’a pas échappé à cette journaliste qui, d’après certains de nos confrères, aurait soi-disant été travaillé avec les lobbys de l’industrie agro-alimentaire (mais bon qui ne l’a pas fait après tout) ; celle-ci invite son lectorat à réfléchir sur le sinistre dessein des écolos, qui n’auraient finalement pour seul objectif que de faire obstacle aux solutions qui permettraient de sauver l’humanité et de lui permettre de conserver son mode de vie bien confortable.
Un complot mondial
On se le demande d’autant plus que ce dimanche 14 août, un double coup de filet des forces de gendarmerie, en Gironde et dans le Finistère, ont permis de saisir des conteneurs remplis de mégots de cigarettes, récupérés par des militants écologistes et stockés dans leurs locaux. Les premiers résultats des fouilles de leurs ordinateurs, saisis sur place, laissent penser que les feux de forêt dont a souffert notre pays serait en fait une action terroriste à grande échelle, coordonnée par des militants écologistes.
Plus troublant encore, des investigations menées par nos équipes sur le Dark Net montrent que les écolos de plusieurs pays du monde auraient investi dans des technologies accélérationnistes, afin de produire un effondrement de notre société et de rebâtir des sociétés « plus justes, en harmonie avec la nature » ; un projet terrorisant, comme vous pouvez le constater.
En effet, c’est dans des bases technologiques secrètes (dont l’une se trouverait sous le plateau du Larzac), que des scientifiques écolos auraient mis au point des techniques qui contribueraient à l’accélération du réchauffement climatique et aux événements catastrophiques : pluies diluviennes conçues pour ne pas pénétrer les sols, dômes stratosphériques permettant de maintenir la chaleur sur des continents, ou encore virus digestifs qui augmenteraient la production de méthane dans les flatulences bovines.
« J’en était sûr », à réagi sur Facebook Lucie Benvoyons, chargée de développement marketing dans une PME à Troyes, et par ce fait spécialiste du climat ; « comme quoi à sert à rien de s’emmerder à trier les déchets et à se faire culpabiliser quand je prends l’avion pour aller voir ma cousine à Marseille !!! 🤬🤬 PAUVRE France… !!! ». Pauvre France, en effet, car tous les experts relatés dans cet article n’ont probablement pas lu les rapports du GIEC, mais peu importe ; nous sommes en démocratie, toutes les opinions se valent, et ce ne sont quand même pas les recherches scientifiques qui vont dicter notre mode de vie.
🔴ALERTE INFO - "On a mangé un riche" : en Loire-Atlantique, un golfeur dévoré par des habitants, dans un grave contexte de sécheresse. Un drame emblématique des tensions de notre temps.
C’est un terrible fait divers qui s’est déroulé à La Baule, tranquille station balnéaire de Loire-Atlantique prisée par les baigneurs et les polos. Excédés par la sécheresse et l’arrosage des greens, qui bénéficient d’une exception, trois hommes originaires de la campagne guérandaise ont pénétré sur un terrain de golf avec l’idée de le dégrader.
Hélas pour lui, ils sont tombés sur un golfeur en polo rose, en train de nettoyer l’un de ses clubs avec de l’eau d’Evian. C’est alors que tout semble s’être enchaîné de manière un peu confuse, de l’aveu des trois coupables, selon la gendarmerie : une altercation a éclaté et semble avoir mal tourné.
En effet, après avoir utilisé le club de golf afin d’assommer leur victime, les trois hommes l’auraient enlevé, puis auraient ensuite entrepris de le cuisiner, avant de le manger le lendemain. “On a même imaginé une recette”, aurait confié l’un des trois accusés, avant de fondre en larmes : “mon Dieu, on a mangé un riche !”
Dans un communiqué, la Fédération française de golf a déploré ce meurtre, le qualifiant de simple “incident isolé”, avant d’encourager les golfeurs à ne pas céder à la panique et à continuer de fréquenter les greens, en concluant sur cette formule : “sinon, cela voudrait dire qu’on a arrosé à grandes eaux tout l’été pour rien”.
🔴EXCLU : En raison de la sécheresse estivale, la municipalité de Rennes a trouvé une solution imparable pour ne pas gaspiller une eau bien trop précieuse ; encourager l’usage de la 8.6 pour l'utilisation domestique.
En raison de la sécheresse estivale, la municipalité de Rennes a trouvé une solution imparable pour ne pas gaspiller une eau bien trop précieuse : encourager l’usage d’une ressource locale bien connue.
Validée par le conseil municipal de Rennes, la nouvelle n’a pas tardé à faire réagir : en effet, les habitantes et habitants de Rennes devront désormais préférer la 8.6 pour les douches et autres ablutions, afin de permettre à l’eau potable d’être mieux consommée et redirigée vers les exploitations agricoles.
Comme la 8.6 est disponible en quantité relativement remarquable dans la cité bretonne, l’équipe municipale a réussi à montrer que l’on peut proposer un réemploi particulièrement astucieux en période de crise. Nous avons interrogé plusieurs habitants, comme Thibaut, 28 ans. Pour lui comme pour d’autres, il s’agit d’une évidence : “ce n’est pas la première ni la dernière fois que je me baignerai dans de la 8.6” a commenté le jeune homme.